lundi 16 mai 2011

Le crime d'entreprise

Le crime d'entreprise, qui est quasi-exclusivement lié au profit, prend de nombreuses formes : obsolescence planifiée ; manipulation du marché ; externalisation ; arrangement sur les prix ; connivence de monopole ;    exploitation de la main-d'oeuvre et corruption du gouvernement n'en sont que quelques uns. De la fermeture délibérée par Enron des centrales énergétiques de Californie pour augmenter ses stocks d'énergie (6) , à la distribution par la société Bayer de médicaments qu'elle savait contaminés par le VIH (7) , il devrait être évident pour la majorité des personnes que le crime d'entreprise est constant et bien plus insidieux que "le crime général", car les répercussions ont tendance à affecter des groupes de personnes très nombreux.
**6 http://www.nytimes.com/2005/02/04/national/04energy.html
**7 http://www.naturalnews.com/News_000647_Bayer_vaccines_HIV.html
Le besoin du criminel d'entreprise de sécuriser la rentabilité d'un business n'est pas fondamentalement différent du besoin du criminel général de survivre. Tandis que ce dernier commet en général des crimes pour vivre, le premier commet des crimes pour renforcer davantage ses positions de pouvoir, son mode de vie et sa fortune. Cela est basé sur la peur. La notion "d'avidité", qui se manifeste à partir d'une insécurité perpétuelle provenant de la peur de perdre ce que l'on possède, sert comme le facteur de motivation de la plupart des crimes d'entreprise. Cela est semblable à une dépendance aux jeux d'argent. Plus vous en avez, plus vous en voulez. Cette névrose est perpétuée/renforcée par la stratification sociale créée par le système monétaire, car il y a une progression sans fin des "luxes" disponibles en fonction de l'augmentation du pouvoir d'achat (ex : hôtels, yachts, limousines, diamants, terrains, etc). Ce sujet sera abordé plus en détail dans la prochaine section : "La
distorsion des valeurs".

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