lundi 16 mai 2011

Le crime général

Le crime général, dérivé de la recherche de l'argent, s'étend du petit vol aux ventes illégales, en passant par la fraude et le vol avec violence. Ce sous-produit du système monétaire n'est pas souvent sujet à la réflexion nécessaire pour en comprendre son origine, car beaucoup ont tendance à écarter ces soi-disant "criminels"
comme un genre d'anomalie sociale, plutôt que de relier leur fondement au besoin de survie. Le stress et autres effets inhérents associés aux privations sont aussi négligés.
L'étude 'Merva-Fowles', réalisée à l'université de l'Utah dans les années 1990, a découvert de fortes relations entre le chômage et le crime. Ils ont basés leur recherche sur 30 grandes zones métropolitaines (des Etats-Unis) ayant une population totale supérieure à 80 millions.
Leurs résultats ont révélés qu'une augmentation du taux de chômage de 1% a eu pour conséquence :
une augmentation de 6,7% des homicides ;
une augmentation de 3,4% des agressions ;
une augmentation de 2,4% des vols.
Au cours de la période allant de 1990 à 1992, ceci s'est traduit par :
1 459 homicides supplémentaires ;
62 607 agressions supplémentaires ;
223 500 vols supplémentaires.(5)
**5 Merva & Fowles, Effects of Diminished Economic Opportunities on Social Stress , Economic Policy Institute, 1992
Si vous preniez une personne 'droite', éthique et aisée, que vous lui retiriez ses richesses et ses ressources et le balanciez dans une ville pauvre avec rien d'autre sur le dos qu'une chemise ; il y a de fortes chances que cette personne commence à mentir, tricher et voler pour survivre. Ce n'est pas une surprise que les quartiers les plus pauvres des États-Unis maintiennent les plus hauts taux de criminalité.
Une personne née dans un environnement défavorisé, avec peu de ressources, une éducation médiocre et peu d'opportunités de travail fera ce qu'elle a besoin de faire afin de vivre. Le point ici est que la dépravation(rareté) économique, et non pas les soi-disant "tendances criminelles" génétiques, crée ce genre de comportement anormal.

Le crime d'entreprise

Le crime d'entreprise, qui est quasi-exclusivement lié au profit, prend de nombreuses formes : obsolescence planifiée ; manipulation du marché ; externalisation ; arrangement sur les prix ; connivence de monopole ;    exploitation de la main-d'oeuvre et corruption du gouvernement n'en sont que quelques uns. De la fermeture délibérée par Enron des centrales énergétiques de Californie pour augmenter ses stocks d'énergie (6) , à la distribution par la société Bayer de médicaments qu'elle savait contaminés par le VIH (7) , il devrait être évident pour la majorité des personnes que le crime d'entreprise est constant et bien plus insidieux que "le crime général", car les répercussions ont tendance à affecter des groupes de personnes très nombreux.
**6 http://www.nytimes.com/2005/02/04/national/04energy.html
**7 http://www.naturalnews.com/News_000647_Bayer_vaccines_HIV.html
Le besoin du criminel d'entreprise de sécuriser la rentabilité d'un business n'est pas fondamentalement différent du besoin du criminel général de survivre. Tandis que ce dernier commet en général des crimes pour vivre, le premier commet des crimes pour renforcer davantage ses positions de pouvoir, son mode de vie et sa fortune. Cela est basé sur la peur. La notion "d'avidité", qui se manifeste à partir d'une insécurité perpétuelle provenant de la peur de perdre ce que l'on possède, sert comme le facteur de motivation de la plupart des crimes d'entreprise. Cela est semblable à une dépendance aux jeux d'argent. Plus vous en avez, plus vous en voulez. Cette névrose est perpétuée/renforcée par la stratification sociale créée par le système monétaire, car il y a une progression sans fin des "luxes" disponibles en fonction de l'augmentation du pouvoir d'achat (ex : hôtels, yachts, limousines, diamants, terrains, etc). Ce sujet sera abordé plus en détail dans la prochaine section : "La
distorsion des valeurs".

Le crime gouvernemental

Le crime gouvernemental est l'une des formes de comportement la plus complexe et la plus difficile à examiner, car la perception du gouvernement est fortement modifiée par les valeurs prédominantes que cette "classe dirigeante" perpétue à travers la société, via les médias et le chauvinisme traditionnel. En d'autres termes, si nous revenons sur les horreurs d'Hitler, la plupart des gens oublient souvent que beaucoup d'allemands avaient aussi soutenu le système antisémite, propagé par le régime par le biais de tracts et d'émissions. On peut en dire autant pour l'invasion américaine de l'Irak, qui a initialement été appuyée par le public, simplement en raison de la haine et de la peur des prétendus "terroristes islamistes", générées par les attaques du 11 Septembre 2001. Ceci étant dit, mettons de côté nos valeurs traditionnelles de loyauté et de "patriotisme" et regardons objectivement ce qu'un gouvernement au sein d'un système monétaire est et représente véritablement .Tout d'abord, tous les membres du gouvernement doivent recevoir un salaire et tous les projets qu'ils conçoivent doivent avoir des fonds. Cet argent provient apparemment des "taxes" imposées au public, ou des prêts des banques ou d'autres gouvernements. Les taxes sont générées à travers le 'commerce' ou les 'revenus du commerce', tandis que les prêts doivent être remboursés avec de l'argent obtenu théoriquement soit à travers davantage de commerce, davantage de prêts ou davantage de taxes.Le rôle central du gouvernement est la création de la législation réglementaire pour gérer le fonctionnement de la société. D'une manière idéaliste, les intérêts généraux du public devraient être la première priorité du gouvernement.Malheureusement, comme l'histoire l'a montré, ce n'est pas le cas, et cela l'a rarement été. Plutôt, le gouvernement tel que nous le connaissons est en fait une entreprise 'parente' de toutes les autres entreprises travaillant au sein de l'économie du pays. Bien entendu, ceci a un sens car la valeur d'une nation est véritablement déterminée par l'état de son économie. Cela signifie que le gouvernement a un "intérêt particulier" dans l'état économique de son pays, plus spécifiquement un intérêt pour ceux de sa propre classe sociale : la riche haute société.Un "intérêt particulier", une personne ou un groupe ayant quelque chose à gagner ou à perdre par une décision gouvernementale est à double tranchant. Un politicien peut obtenir des 'contributions' monétaires de la part d'une entreprise qu'il privilégie dans ses décisions, tandis que l'entreprise réalise ainsi des gains grâce aux décisions prises en sa faveur. Les groupes faisant pression (lobbying) et les contributions représentent des milliards de dollars par an en Amérique et cet argent est entièrement donné sous le prétexte de mettre en place le "programme" (politique) des parties donatrices. Bien que les exemples d'entente avec le gouvernement et entre les entreprises soient nombreux, allant de la commercialisation de produits pharmaceutiques non testés par la FDA (Food and Drug Administration –Administration de la nourriture et des drogues), au succès des lobby pétroliers dans le détournement de la loi d'émission zéro en Californie qui a conduit de force les voitures 'électriques' propres aux oubliettes, le plus grand crime de gouvernement lié à l'argent est son utilisation de la guerre pour le bénéfice de ses entreprises et de ses instituts financiers.Selon les mots du double bénéficiaire de la médaille d'honneur du congrès, le général en chef Smedley D.Butler :"La guerre est un racket. Cela l'a toujours été. C'est peut-être la plus ancienne, certainement la plus profitable, sûrement la plus vicieuse. C'est la seule d'envergure internationale. C'est la seule dans laquelle les profits sont calculés en dollars et les pertes en vies. Un racket est décrit le mieux, je crois, comme quelque chose qui n'est pas ce qu'il semble être pour la majorité des personnes. Seul un petit groupe "de l'intérieur" sait de quoi il en retourne. Elle est réalisée pour le profit de quelques-uns, au détriment de la majorité. Sans guerre, rares sont ceux qui feraient fortune...Durant la première Guerre Mondiale, une petite poignée de personnes a recueillie les profits du conflit. Au moins 21 000 nouveaux millionnaires et milliardaires ont émergés aux États-Unis pendant la Guerre Mondiale... Le soixante-cinquième congrès, a fait des rapports concernant les bénéfices des entreprises et les recettes du gouvernement. Compte tenu des profits de 122 abattoirs, 153 producteurs de coton, 299 fabricants de vêtements, 49 usines sidérurgiques, et 340 producteurs de charbon pendant la guerre. Les bénéfices en dessous de 25% étaient exceptionnels. Par exemple, les entreprises charbonnières ont fait entre 100 % et 7 856 % de leurs fonds propres au cours de la guerre. Les emballeurs de Chicago ont doublés et leurs bénéfices triplés.Et n'oublions pas les banquiers qui ont financés la Grande Guerre. Si quelqu'un a bénéficié de la crème des profits, c'était bien les banquiers. En étant des partenaires, plutôt que des organisations incorporées, ils n'ont pas eu à rendre des comptes à leurs actionnaires. Et leurs profits étaient aussi secrets qu'énormes.Comment les banquiers ont réalisés leurs millions et leurs milliards je le ne sais pas, car ces petits secrets n'ont jamais été rendus publics - même devant un organisme d'enquête du Sénat." (8)
**8 Butler, Smedley D., War is a Racket , Feral House, 1935, Chapter 1La seconde Guerre Mondiale, la guerre de Corée, du Vietnam et maintenant en Irak et en Afghanistan suivent le même processus.Création industrielle accélérée, contrats militaires, contrats de reconstruction, acquisition (vol) d'énergies/de ressources, hauts intérêts rigoureusement entraînés par la Banque Mondiale et prêts bancaires privés pour les économies d'après guerre, et même trafic de drogue par la CIA  ne représentent que quelques uns des moyens hautement profitables.(9)
**9 Webb, Gary, Dark Alliance , Seven Story Press, 1999

La motivation pour faire la guerre suit trois points :
1) Profit industriel, maximisé pour l'élite
2) Acquisition de ressources (vol)
3) Alignement géopolitique pour faciliter davantage de profit industriel et de vol de ressources dans le futur.

C'est l'une des plus grandes maladies causée par le besoin de richesse et de pouvoir. Le gouvernement, avec son équipe d'assassins lobotomisés à portée de main, est impliquée dans la forme ultime de l'auto préservation, et tant que toutes les ressources du monde demeurent 'accaparées' pour l'intérêt de quelques uns, ce modèle de guerre ne cessera jamais.Maintenant, les classifications de "corruption" vues ci-dessus ne sont qu'un groupement généralisé. De grandes nuances du comportement humain dans la vie de tous les jours sont aussi énormément empoisonnés par ce mécanisme de profit ; malhonnêteté, allant de 'l'art de la négociation' où deux hommes d'affaires sont en concurrence pour leur propre intérêt, avec un mépris sous-jacent pour l'autre, jusqu'à la discorde construite entre la relation employeur-employé, où l'un veut maximiser le travail à faire pour réduire le nombre d'heures à payer, tandis que l'autre cherche à maximiser les heures à faire pour obtenir un meilleur revenu.L'essentiel est que la priorité du profit met en place une mentalité de dualité du 'nous contre eux', car, au sein du système monétaire, il doit y avoir un acheteur et vendeur ; un travailleur et employeur ; un client et propriétaire ; un qui possède et l'autre non. Compte tenu de cette réalité, chaque partie est forcée de favoriser les conditions qui lui sont le plus profitables, par conséquent des ententes stratégiques sont toujours recherchés et donc il y a toujours une bataille constante qui fait rage. Nous sommes constamment en guerre les uns contre les autres afin de vivre. Cette bataille ne crée quasiment rien en fin de compte sur le chemin du progrès humain durable, et le monde malade, pollué et perverti que vous voyez autour de vous en est le résultat.

La Loi Naturelle

Lorsque nous nous éloignons du complexe sociétal et que nous examinons notre personne et le monde d'un point de vue plus large, nous avons tendance à découvrir qu'il y a une immense quantité de bruit de fond dans le système. En d'autres termes, les principes fondamentaux de la vie ont été noyés dans une mer d'obligations sociales, professionnelles et financières, dont la plupart sont essentiellement artificielles. Par exemple, le besoin d'argent et de salaire place l'être humain dans une position où le choix est souvent très limité. Généralement, le travail effectué pour gagner un salaire ne reflète pas les véritables intérêts de cette personne, ni les intérêts de la société dans son ensemble.
Si nous examinions les professions qui existent aujourd'hui, nous aurions tendance à découvrir qu'une grande majorité d'entre elles ne remplissent pas de fonction plus importante que celle de perpétuer 'la consommation cyclique'. Ce modèle arbitraire constitue un énorme gaspillage de vies et de ressources. Par exemple, une personne qui vend des polices d'assurance participe à un métier qui n'est pertinente que pour les travailleurs à l'intérieur du système monétaire, et est sans fondement par nature à ce qui concerne une véritable 'contribution à la société'. Il en va de même pour les courtiers en bourse, les opérateurs en Bourse (traders) et tout ce qui à un rapport avec le secteur financier. Ce sont des fonctions arbitraires et vaines qui n'apportent rien de concret à la société sur le long terme. Bien qu'il sera soutenu que le travail qu'ils effectuent a des effets sur les personnes dans leur vie de tout les jours au sein du système économique, il est temps que nous prenions véritablement du recul et que nous commencions à concentrer nos efforts sur les problèmes sociaux qui sont véritablement pertinents pour le progrès social... contrairement aux travaux arbitraires évoqués pour exploiter la richesse des autres. C'est un gaspillage de la vie.
Par conséquent, tout le système actuel d'éducation n'est rien d'autre qu'une usine visant à créer et à préparer des humains à des fonctions professionnelles pour la plupart prédéfinies. Cet élément de la vie de l'homme est devenu tellement ancré dans la tradition, que beaucoup considèrent à tort le fait 'd'avoir un travail' comme une sorte d'instinct humain. Même les parents demanderont à leurs enfants "Qu'est-ce que tu voudras faire quand tu seras plus grand ?" comme si il n'y avait qu'une possibilité. Cela est inquiétant et constitue une violation du potentiel humain.

Maintenant, pour les besoins de l'argumentation, laissons de côté les modes actuels de conduite dans la société et considérons ce qui est véritablement réel. Posons la question :
Quels sont les aspects quasi-empiriques de la nature et qu'est-ce que la compréhension de ces aspects nous enseignent sur la manière dont nous devrions diriger notre conduite sur cette planète ?


Chaque être humain a besoin d'une nourriture suffisante et convenable, d'air sain et d'eau pure et doit par conséquent respecter les processus environnementaux symbiotiques inhérents à ces besoins.
Tout d'abord, environ 40 pour-cent des morts à travers le monde sont désormais dus à la pollution de l'eau, de l'air et du sol.C'est un pourcentage stupéfiant. Comment la société peut-elle se prendre au sérieux alors que nous ne pouvons même pas préserver nos ressources les plus vitales et leurs processus en bon état ?! Pourquoi y a-t-il tellement de soi-disant scientifiques qui travaillent aujourd'hui sur des curiosités ésotériques tels que les 'trous noirs', les 'champs quantiques' et l' 'écogenèse' (ou 'terraformation') d'autres planètes, alors que nous ne pouvons même pas encore prendre soin de nous-mêmes !

Le fait est que, la majorité des humains ne comprend pas ou ne prend pas en considération l'interconnectivité de la nature et l'enchaînement des processus par lesquels notre nourriture, notre air et notre eau nous parviennent actuellement. Cependant, si nous examinons et si nous apprenons de ces processus, une suite logique de raisonnements, couplée à une déduction suggestive, nous guidera vers des comportements humains plus appropriés qui nous aideront à subvenir à nos besoins.

Par exemple, l'eau et l'air sont des ressources planétaires naturellement abondantes qui nécessitent seulement que nous, la population humaine, les maintenions et préservions leurs sources. Tristement, notre système de profit impulsif et à l'esprit étroit s'est rendu compte que l'eau potable approche désormais d'un niveau de rareté critique, car l'industrie continue sans cesse de polluer l'environnement. L'air, quant à lui, bien que globalement très abondant, a été grandement pollué dans les zones à haute concentration humaine, ce qui a entraîné qu'en Asie beaucoup de personnes portent un masque pour se promener. Évidemment, la pollution de l'eau et de l'air provoque d'innombrables autres problèmes. Rien qu'aux États-Unis environ 3 millions de tonnes de produits chimiques sont relâchés chaque année dans l'environnement -- contribuant aux maladies congénitales, aux troubles du système immunitaire, aux cancers et à bien d'autres problèmes de santé sérieux.En fin de compte, même les processus de création de notre air et de notre eau sont en train d'être compromis. Des pluies acides à la déforestation, nous assistons à une dégradation continuelle de ce qui était d'une abondance naturelle et saine.

En ce qui concerne la production de nourriture, nous devons d'abord souligner que l'industrie aujourd'hui s'écarte de son objectif initial et met tout en œuvre pour produire la nourriture la moins chère et la plus compétitive possible, tout en sacrifiant par conséquent la qualité nutritionnelle, causant des dommages à notre santé. Par exemple, actuellement, une grande majorité des aliments contiennent ce que l'on appelle du "sirop de maïs à haute teneur en fructose". Il a été prouvé que cette substitution bon marché du sucre de canne augmente considérablement le risque de diabète et d'autres problèmes de santé.Pourquoi est-ce que cela est-il produit !? ...parce que c'est rentable et que le public, toujours conscient du coût, l'achète car il est plus abordable.

La relation symbiotique des processus naturels possède un référentiel intégré, qui est évaluable en comprenant comment le monde fonctionne vraiment, via l'investigation scientifique. Notre comportement devrait être guidé par la priorité de rechercher la plus haute optimisation des circonstances qui préservent et maximisent l'abondance et la qualité de nos besoins vitaux. Hélas, ce n'est pas le cas.
Le fait est que, notre viabilité est soumise à une sévère menace à cause des méthodes que nous utilisons actuellement. Le système monétaire continue à procéder avec l'intérêt du gain à court terme, ignorant la destruction à long terme. Comme la loi naturelle l'indique, nous avons besoin d'air, de nourriture et d'eau de haute qualité pour vivre, par conséquent, nous devons dépasser tout système qui dérègle, ou crée une propension à dérégler, les processus environnementaux symbiotiques qui entretiennent nos besoins basiques en bonne forme. Si nous ne le faisons pas, les conséquences de notre violation de cette loi pourraient nous amener à un point de non retour environnemental - et alors la survie de la race humaine sera remise en question.

On va ou ?

Le système monétaire dans le monde n'est rien de plus qu'un jeu. Il n'a que peu de fondement en réalité. Il a émergé il y a des milliers d'années lorsque la pénurie de ressources était un problème quotidien. Les gens à cette époque avaient besoin d'un moyen pour distribuer les biens et les services, tout en indemnisant ceux qui travaillaient pour les créer. Ce système de travail basé sur l'argent a été un élément de base de la société pendant si longtemps, que la plupart des gens ne peuvent même pas imaginer un monde sans lui. Néanmoins, les mécanismes de ce système, à la fois structurellement et psychologiquement, ont créés de dramatiques problèmes pour l'ensemble de la société, des crimes monétaires aux altérations émotionnelles, en passant par l'abus et l'exploitation de la planète et des uns envers les autres à de grandes échelles. Le monde d'aujourd'hui n'est vraiment qu'une série de mafias tribales. La ligne qui sépare le crime organisé du monde traditionnel des affaires est véritablement inexistante. En fin de compte, le monde entier est en contradiction avec lui-même, avec les individus, avec les entreprises et avec les pays œuvrant constamment à défendre ce qu'ils possèdent, tout en cherchant toujours à en gagner plus, souvent par la force et par la corruption. En fin de compte, le monde entier est désormais en dette envers lui-même, des sommes comiques d'argent lui étant dues, tandis que l'intégrité même de la structure du monde financier est sur le point de s'effondrer en raison de ses propres lacunes.

Toutefois, même avec ces points signalés, il reste une force encore plus puissante et inattendue qui garantie la disparition définitive du système économique tel que nous le connaissons, et elle se produit sous la forme du chômage technologique. Les êtres humains sont en train d'être remplacés à un rythme accéléré par des technologies d'automatisation avancées, introduisant un désastre aux proportions sans précédents, car si les gens ne peuvent pas travailler, ils ne peuvent soutenir l'économie en achetant quoi que ce soit. Cette réalité est la preuve ultime que notre système actuel est désormais périmé, et si nous voulons éviter les émeutes et la pauvreté à une échelle jamais vue auparavant, nous allons devoir réviser nos notions traditionnelles sur le fonctionnement de la société en ses fondements.

Nous avons besoin d'un nouveau système social qui soit mis à jour avec les connaissances d'aujourd'hui et les méthodes modernes.

Le cycle économique

La définition rapide du "cycle économique" dit : "les fluctuations périodiques de l'activité économique se composant de récessions, de recouvrements, de croissances et de déclins". Cependant, rien n'est dit en ce qui concerne la cause des fluctuations. Bien qu'il y ait plusieurs théories sur cette cause, il semblerait que la plupart des économistes ont tendance à se détourner de "l'éléphant dans le salon"... et c'est cela l'effet puissant que la contraction monétaire (argent enlevé) et l'expansion (nouvel argent ajouté) ont sur le cycle économique.
Lorsque de l'argent est ajouté à la masse monétaire, cet argent est alors généralement mis à profit pour une quelconque raison. Très souvent ces raisons comprennent la création d'une entreprise, l'achat d'une maison, l'investissement dans la Bourse, etc. Cette utilisation de l'argent se traduit souvent par la soi-disant "croissance économique". L'expansion du crédit, sous la forme de prêts personnels et à des entreprises, est véritablement la force cachée derrière la croissance économique. C'est généralement la période du "boom" du cycle du boom et du déclin économique. Si l'on examine les tendances précédentes de l'expansion économique aux États-Unis, on découvrira un lockstep de corrélation de l'expansion du crédit. (ex : Bulle boursière de 1990-2000)

Malheureusement, l'argent ne peut pas être ajouté indéfiniment dans l'économie, car la dette et l'inflation causées par l'expansion finiront par dépasser les avantages de la "croissance". Cela est dû au fait que du nouvel argent est toujours nécessaire pour couvrir l'encours de la dette, qui est causé en grande partie par le besoin de rembourser les intérêts des prêts (qui n'existent pas dans la masse monétaire).
Cela signifie qu'après une période de croissance (boom) avec les indicateurs économiques qui pointent désormais sur une économie défaillante, un choix peut être fait par les régulateurs financiers/le gouvernement pour soit :
[1] Continuer l'expansion en injectant encore plus d'argent, souvent en baissant les taux d'intérêt (tels que "taux d'intérêt préférentiel" ou le "taux d'escompte") ou simplement en déplaçant de grandes sommes d'argent vers certains secteurs (tels que les 700 milliards de dollars du renflouage des banques en 2008).
Ou [2] Laisser la contraction (récession) poursuivre sa course, augmenter les taux d'intérêt, et ramener l'économie a une sorte d'équilibre, la préparant ainsi à une nouvelle expansion.

Historiquement parlant, la tendance a été d'utiliser les deux, l'idée étant essentiellement d'"atténuer" la récession en augmentant les liquidités. Le raisonnement est simple. Il est politiquement impopulaire pour les classes dirigeantes d'avoir des citoyens au chômage et pauvres. Cela peut conduire à du mépris envers les dirigeants et peut-être à une révolution. Par conséquent, il y a toujours le jeu qui consiste à calmer le public avec une fausse sécurité afin d'éviter que n'éclate la vérité sur le dysfonctionnement et la corruption inhérente de cette chaîne de Ponzi connue sous le nom de système monétaire.

Un système où l'argent est créé à partir de l'argent de la dette, avec les intérêts pratiqués, créant davantage de dette à rembourser qu'il n'y a d'argent en circulation, est un système pyramidal exemplaire. L'outil est appelé le "système de réserve fractionnaire".
Maintenant, le résultat de cette "facilité" de la contraction ne fait que retarder l'inévitable et depuis que le gouvernement des États-Unis a virtuellement "facilité" chaque contraction que nous avons vue au cours des 70 dernières années en injectant davantage d'argent dans le système, un "scénario apocalyptique" attend... la "grande contraction"... et il se peut que cela se produise au moment même où ceci est écrit.
Jusqu'où pouvons nous aller ? A ce rythme, en 2015, la masse monétaire sera d'environ 30 billions de dollars.

Alors que les agences officielles du gouvernement des États-Unis ont rapporté que le taux de chômage était d'environ 7% fin 2008, une recherche plus approfondie révèle qu'il est en fait plus proche de 18% de la population.
 L'argent ne peut pas être injecté indéfiniment dans l'économie, car la dette et l'inflation causées par l'expansion surmonteront éventuellement les bénéfices de la "croissance". C'est ce qui est en train d'arriver et aucune intervention (renflouage) pour "atténuer" cette crise n'est probablement efficace.
Pourquoi ? - Principalement parce que les niveaux de la dette sont trop élevés. La dette totale du gouvernement des États-Unis plus celle de ses citoyens était d'environ 53 000 000 000 00016 en 2007. Cela est démentiel quand vous réalisez qu'en 2007 la masse monétaire totale des États-Unis était seulement d'environ 12 000 000 000 000. Allons-nous maintenant injecter plus de 40 billions de dollars dans l'économie des États-Unis pour couvrir cela ? Non - parce que cela ne créerait pas seulement des billions de nouvelles dettes, cela causerait probablement une hyperinflation de grande échelle. En prenant un angle différent, la GDP des États-Unis en 2007 était seulement de 14 billions !

En 2009 il y a une déflation et une inflation se produisant en même temps avec la déflation, sous la forme d'une contraction gagnante. L'argent est en train de disparaitre plus vite qu'il ne peut être injecté, pour dire cela assez librement.
Bien que le système lui-même ait inévitablement créé cela, l'enchaînement des événements qui ont mené à l'effondrement actuel semble avoir commencé avec la bulle spéculative galopante du marché immobilier. Une fois que cela s'est effondré, les marchés parallèles (qui possèdent des valeurs excédantes de plusieurs fois le PIB de la planète entière18) qui misent sur les emprunts-logement, sont devenus "toxiques" à cause des saisies. Cela a déclenché la faillite des banques d'affaires, ainsi que la faillite des banques de commerce, qui ont conduit à la faillite des entreprises car elles ont besoin de crédit, conduisant inévitablement au licenciement de la main d'œuvre. Cette crise systémique est globale, due à la nature internationale des marchés financiers ; ce qui explique pourquoi les pays occidentaux sont en train de connaître les mêmes problèmes économiques que les États-Unis.
Cependant, merci de noter que même s'il semble que la bulle immobilière et les "emprunts prédateurs" soient "à blâmer" pour cette crise, ils ne le sont pas réellement. Cet échec aurait eu lieu d'une manière ou d'une autre à cause de la nature même du système économique. Toutefois, l'irresponsabilité incroyable de la gestion de ce système déjà néfaste a grandement exagéré et aggravé la sévérité de l'effondrement imminent, rendant le futur très morose si cette fausse structure, connue sous le nom de "système monétaire", devait être maintenue.

C'est quoi, l'argent ?

  • Notre monde est dominé par la pratique de l'économie monétaire (alias le "système monétaire").

Selon ce système, la "valeur" d'un bien ou d'un service est généralement définie par la disponibilité (degré de rareté) des ressources nécessaires, ainsi que par la quantité/le type de main d'œuvre impliqué dans la production/le service. Sur la base de cette théorie de la valeur, si les biens et les services pouvaient être produits sans main d'œuvre, et que les ressources nécessaires étaient totalement abondantes, la valeur (prix indiqué) serait de zéro, et n'aurait aucune valeur monétaire. Si une telle situation devait se produire, peut-être avec l'utilisation de l'automatisation pour le travail et des procédés chimiques pour trouver des substitutions aux ressources rares, l'ensemble du système financier/de profit n'aurait plus de véritable base et ne pourrait plus exister.
  • Un des moteurs sous-jacent du marché est la rareté. L'industrie dans son ensemble désire la rareté, car cela accroit la demande. Cette réalité crée un mépris immédiat des préoccupations environnementales et humaines et renforce des méthodes abusives qui fonctionnent pour limiter la capacité de production et la disponibilité des ressources, au lieu de les développer pour le plus grand bien. Par conséquent, l'abondance est impossible. De même, la monnaie dans le système est délibérément rendue rare par les banques centrales, obligeant les humains à s'affronter quotidiennement les uns les autres, en faisant en sorte qu'il n'y en ait jamais assez pour tout le monde, perpétuant ainsi la pauvreté et la stratification des classes.
  • Le système monétaire nécessite une 'consommation cyclique', ou un remplacement perpétuel des activités commerciales.

Cela se traduit par une propension/un besoin naturel de créer des produits inférieurs qui se cassent rapidement. En effet, si des produits ayant une durée de vie importante et résistants étaient créés, le marché souffrirait, car moins de personnes auraient besoin de réparer ou de racheter un produit. Cela conduit à des niveaux importants de multiplicité, de déchets et de pollution. Si les produits dans la société étaient véritablement conçus pour durer longtemps, grâce à l'utilisation des meilleurs matériaux et méthodes connus, le système monétaire ne pourrait plus exister, car il ne peut fonctionner que si une "entrée" financière est constamment générée par l'achat.
  • La préoccupation la plus importante d'un être humain est la survie, et dans un système monétaire cet intérêt personnel inhérent se traduit par la poursuite constante du "profit". Cette mentalité s'est révélée causer bien plus de problèmes que d'avantages à la société, car l'intérêt social passe toujours après le gain monétaire. Si l'industrie se "souciait" vraiment de la société, en plaçant le bien-être et les intérêts des gens en priorité, le système monétaire ne fonctionnerait pas, car l'ensemble de l'orientation de la structure requiert "l'avantage différentiel". En d'autres termes, "l'égalité" et la "justice" n'ont pas leur place dans un système où toute la base de la survie est liée à la compétition. Bien sûr, les défenseurs du système vous diront que le système crée la "motivation", mais cette motivation est en fait la motivation du gain monétaire et rien de plus. Les contributions significatives pour la société dans ce système sont un sous-produit fortuit, et non l'intention initiale. La corruption financière est également constante, avec plusieurs formes simplement acceptées comme "c'est comme cela que ça marche" et légales. Parallèlement, la guerre est la forme ultime du stimulus économique et cela fait de la mort et de la destruction une chose positive pour ceux qui sont dans des positions commerciales/politiques et qui en bénéficient. La guerre est en fait voulue par l'industrie, peu importe son inhumanité. Étant donné cette réalité, la guerre ne disparaitra vraisemblablement jamais tant que le système de profit sera en place, tant que le comportement humain lui-même aura toujours une propension abusive, en raison du besoin de profiter les uns des autres pour la survie.
  • Le système de valeur humain est en grande partie un produit de son environnement. L'influence du système monétaire, à la fois dans les mentalités sans pitié qu'il est nécessaire d'avoir pour faire du profit, ainsi que les valeurs faussées créées par les agences de publicité pour conditionner les gens à acheter quelque chose, a créé une culture de la population vaniteuse, égoïste, agressive et incertaine. La vanité, l'égo, la jalousie et l'avidité sont tous des sous-produits du système et lorsque l'on parle de "promotion" des ventes, la fin justifie les moyens. De même, la motivation orientée vers la compétitivité et l'intérêt personnel qui est inhérente à la poursuite du profit crée un mépris général du bien-être des autres, perpétuant les penchants à l'abus et aux avantages.
  • L'argent utilisé aujourd'hui dans le monde est une monnaie fiduciaire qui est habituellement régulée par les banques centrales. Aux États-Unis, la Réserve fédérale (sa banque centrale) manipule les taux d'intérêt afin de contrôler l'expansion et la contraction de la masse monétaire. Les dettes générées par les prêts ( l'argent est créé à partir des prêts ; donc la monnaie est créée à partir de la dette) sont augmentées par l'utilisation de l'intérêt, car l'argent nécessaire pour rembourser les intérêts du prêt n'est jamais réellement créé dans la masse monétaire. Par conséquent, quand la masse monétaire est augmentée, typiquement en créant une "croissance économique" (nouvel argent mis en circulation), une somme proportionnelle de dette est aussi créée, obligeant les gens à se soumettre à l'emploi pour satisfaire leurs obligations vis-à-vis de la dette.
Étant donné que l'intérêt plus le principe des prêts impayés dépasseront toujours la masse monétaire disponible, cet aspect constitue rien de moins qu'une forme d'esclavage économique, car il est virtuellement impossible pour l'ensemble du public de se sortir de cette dette. Ainsi, le terme de "croissance économique" est en fait un non-sens, car toute croissance expansive est temporaire et doit être équilibrée par la contraction. La seule raison qui justifie que davantage d'emplois sont créés est qu'il y a davantage d'argent en circulation.
Avant l'élection de 2004, David Walker, ancien contrôleur général des États-Unis et chef de la GAO, a mis en garde que si de grands changements économiques n'étaient pas réalisés, en 2009 les États-Unis et ses contribuables ne seraient pas en mesure de payer les intérêts de la dette nationale. Une étude certifiée par la trésorerie des États-Unis en 2001 révèle que pour maintenir le recouvrement de la dette au rythme actuel de croissance, d'ici 2013 l'impôt sur le revenu aurait besoin d'être augmenté de 65%.
Si les États-Unis ne peuvent pas payer les intérêts de ses dettes, cela serait la dernière étape de l'effondrement économique et entrainerait donc une faillite totale exemplaire. La crise systémique s'étendrait vraisemblablement ensuite au reste du monde, en raison des interconnexions financières/commerciales sous-jacentes.
Comment cela pourrait-il arriver ? Pourquoi la dette nationale des États-Unis atteint les 12 250 000 000 000 dollars en Janvier 2009 ? Sur les 203 pays du monde actuel, seulement quatre (!) ne doivent pas d'argent aux autres. La dette extérieure collective de tous les gouvernements du monde est désormais d'environ 52 trillions de dollars14 et ce nombre n'inclut pas l'énorme montant de la dette des ménages de chaque pays.

Le monde entier est fondamentalement en faillite. Mais comment ? Comment le monde considéré comme un ensemble peut-il devoir de l'argent à lui-même ?

Évidemment, c'est un non-sens total. "L'argent" n'existe pas. Seuls les ressources planétaires, le travail humain et l'ingéniosité humaine existent. Le système monétaire n'est rien d'autre qu'un jeu... qui plus est, un jeu démodé et non fonctionnel.
Ceux en position de pouvoir social modifient les règles du jeu, selon leur désir. La nature de ces règles est guidée par les mêmes mentalités compétitives et faussées qui sont utilisées dans la vie "monétaire" de tous les jours, seulement cette fois, le jeu est truqué à sa racine pour favoriser ceux qui dirigent le spectacle.

Par exemple, si vous avez 1 million de dollars et que vous les déposez sur un compte à 5% d'intérêt, vous allez générer 50 000 $ en une année rien que pour ce dépôt. Vous faites de l'argent à partir de l'argent lui-même... du papier fabriqué à partir d'un autre papier... rien de plus - aucune invention - aucune contribution à la société - rien du tout.
Ceci étant dit, si vous êtes une personne située au bas de la classe moyenne, limitée en fonds, et que vous devez obtenir des prêts basés sur l'intérêt pour acheter votre maison ou utiliser votre carte de crédit, vous payez des intérêts à la banque, que la banque utilise ensuite, en théorie, pour payer les intérêts de la personne avec le compte à 5% ! Non seulement cette équation est immodérément offensive en raison de l'usage de l'usure (intérêt) qui va "voler au pauvre pour donner au riche", mais cela perpétue aussi la stratification sociale de par sa conception, maintenant les classes inférieures pauvres, sous le fardeau constant de la dette, tout en maintenant les classes supérieures riches, avec les moyens de transformer les excédents d'argent en davantage d'argent, sans travail.
Cette réalité mise de côté, il existe d'autres jeux au sein du système qui fonctionnent depuis des décennies, mais qui commencent tout juste à sombrer dans les inévitables désastres mathématiques qui auraient dus être anticipés il y a 100 ans.

Mécanismes et conséquences

Définitions des termes employés :
Le terme « économie » est généralement défini comme « la science sociale qui étudie la production, la distribution et la consommation de biens et de services »

Depuis le début du 21ème siècle, le mécanisme prédominant de la quasi-totalité des économies du monde est une forme de « système monétaire ». Un système monétaire utilise un moyen d'échange intermédiaire, connu sous le nom d'« argent », afin de faciliter l'emploi, la production, la distribution et la consommation de biens et de services. En tant que base d'un système économique, l'utilisation de ce moyen d'échange monétaire peut être appelé : « économie monétaire ».

Bien que la grande majorité des pays de la planète utilisent la théorie de l'économie monétaire lors de leurs transactions, il existe certaines variations. De manière générale, celles-ci affectent le degré de contrôle d'un gouvernement sur le système. La « balance », qui va de plus de réglementation à moins de réglementation, commence typiquement avec le « communisme♦ » (contrôle maximum de l'état), passe par le socialisme (contrôle partiel de l'état), et finit avec le capitalisme (contrôle faible ou inexistant de l'état). Ces variations peuvent être appelées « systèmes sociaux ».

Le communisme est ici référencé dans sa forme appliquée historiquement, et non dans ses formes idéalisées qui préconisent l'absence d'argent.

Le système social prédominant dans le monde actuel est le capitalisme. Le capitalisme, qui est souvent placé sous l'égide d'un autre concept théorique connu sous le nom d'« économie de marché », se définit comme suit : « un système économique où les moyens de production appartiennent à des personnes privées, sont exploités pour le profit et où les investissements, la distribution, les revenus, la production et les prix des biens et des services sont principalement déterminés à travers l'application d'une "économie de marché" ».

Une « économie de marché » est essentiellement une orientation non régulée du commerce où « les prix des biens et des services sont totalement convenus par le consentement mutuel des vendeurs et des acheteurs. Par conséquent, les forces de l'offre et de la demande du marché déterminent les prix et les disponibilités des marchandises, sans intervention du gouvernement ».
La notion d'« économie de marché » possède de nombreuses interprétations et écoles de pensée. Par exemple, l'une des idéologies les plus extrêmes, et pourtant actuellement utilisée, est l'« école autrichienne », qui prône la notion du « laissez-faire » qui signifie, en somme, que l'état n'intervient pour ainsi dire jamais dans les questions relatives à l'économie. Dans cette perspective, « l'aide sociale » et d'autres programmes « sociaux » financés par l'état seraient considérés comme inadéquats.
Maintenant que nous en avons terminé avec la terminologie générale, un attribut très pertinent de l'économie monétaire est la « théorie de la valeur ». Le niveau de la « valeur » d'un produit ou d'un service dépend essentiellement de deux facteurs:
1) La rareté (disponibilité) des matériaux utilisés.
2) La quantité de main d'œuvre nécessaire pour produire un produit ou un service.
Il existe également des formes encore plus subjectives de la valeur qui sont spécifiques à la démographie, où certaines « marques » créent les prix (valeur projetée) non par rapport à la main d'œuvre nécessaire ou à la valeur des matériaux, mais par rapport à l'« identité du prestige » de l'objet lui-même, telle qu'elle est perçue par la culture du consommateur. De plus, les valeurs des instruments financier, tels les échanges sur les marchés boursiers n'ont également aucun rapport, de par leur nature, avec la production et la distribution en tant que tel.

Par exemple :
Imaginez le temps et les efforts nécessaires pour créer une simple chemise avant l'avènement de l'électricité et de la technologie industrielle avancée. Le processus global consisterait à : préparer le sol, planter les graines de coton, superviser la période de croissance, récolter le coton, effiler la graine, transformer le coton en filament, le tisser et donner au tissu la forme d'une chemise.

Étant donné ce scénario, simplement simplement du point de vue de la main d'œuvre requise, la valeur de cette chemise serait relativement élevée et probablement vendue à un prix correspondant à l'ampleur du travail. La valeur de la graine de coton (composante matérielle) serait négligeable car elle est produite comme un sous-produit de la récolte précédente, rendant sa valeur de rareté très faible. Par conséquent, la véritable valeur de cette chemise provient de la quantité de main d'œuvre impliquée.

De fait, d'un point de vue hypothétique, que se passerait-il si ce processus de production ne nécessitait aucune main d'œuvre du tout, alors que la graine de coton, l'eau, le soleil et le sol conserveraient leur abondance naturelle ? Quelle serait alors la valeur de cette chemise ? De toute évidence, elle n'aurait en fait aucune valeur à proprement parler.

Depuis le début du 21e siècle, les machines industrielles ont remplacé la main d'œuvre dans les activités de plantation et de récolte des produits agricoles jusqu'au point où un seul fermier peut désormais exploiter plus de 500 hectares de terrain à lui seul. L'avènement des machines à tisser, telles que l'égreneuse de coton, a considérablement réduit l'effort humain, tandis qu'avec l'utilisation moderne de l'informatisation industrielle, nous assistons à un rapprochement de l'automatisation quasi-complète des industries textile et agricole, parmi nombre d'autres.
Le fait est que la condition de « valeur économique », en tant que notion économique apparemment statique, est désormais dépassée en raison de cette influence technologique (l'augmentation de la facilité de production et l'abondance matérielle), qui pourrait, en théorie, complètement éliminer la notion de « valeur ».

Lorsque le travail réalisé par l'homme est réduit et/ou remplacé par la technologie et l'automatisation, la « valeur » supposée, qui consiste à assimiler le « travail » à un « prix », diminue respectivement. La « valeur » de la production passerait alors à celle de la création et de la maintenance des machines, qui remplissent désormais le rôle de travailleurs. Par conséquent, plus ces machines sont efficaces, résistantes et durables, plus la « valeur » de la production diminue.
La conclusion est que l'avancée de l'automatisation, combinée aux innovations modernes qui permettent trouver des alternatives aux ressources "rares", pourrait nous amener à une position où nul bien ni service ne nécessiterait une « valeur » ou une étiquette de prix. Cela n'aurait tout simplement aucun sens théorique.
Pour la plupart des gens, ce que nous sommes habitués à vivre quotidiennement rend cette perspective très difficile à envisager. Quel que soit votre avis, le fait est que le courant d'amélioration technologique constante couplé à la machinerie automatisée peut théoriquement créer un environnement économique où les matériaux sont abondants et où les moyens de production sont à la pointe de la technologie et d'une efficacité telle que la majorité des humains ne devront presque plus « acheter » quoi que ce soit et encore moins de « travailler pour vivre », au sens traditionnel du terme. Plus précisément, même si, lentement, les machines ne remplacent qu'une importante minorité de personnes, augmentant ainsi le taux de chômage, les ramifications en seraient systémiques, et tout le système économique deviendrait de plus en plus instable et impossible à maîtriser.

Durabilite

Lorsque nous pensons à la durabilité , nous pensons souvent à la viablité, à la longévité et au respect de l'environnement. En général une pratique durable est une pratique qui prend la santé de l'avenir en considération. Cependant, cette idée n'est pas juste réservée au monde physique et matériel - elle s'applique aussi à la pensée, à la croyance, à la conduite humaine et à la société comme un tout.
Une pratique non durable est celle qui a un effet négatif déséquilibré qui, avec le temps, va affecter une personne, la société et/ou l'environnement. Un cas classique est l'utilisation courante du pétrole comme énergie. Cela pourrait être considéré comme non durable en raison du fait que le pétrole n'est pas renouvelable et qu'il pollue l'environnement lorsqu'il est brûlé. Toute pratique qui entraîne un épuisement irréversible des ressources ou une pollution environnementale sur le long terme est une pratique non viable.
De même, si une compagnie génère une grande quantité de déchets pendant la production, en polluant donc l'environnement, cela serait considéré aussi comme une pratique non durable, peu importe ce qu'ils produisent.
De la même manière, si les matériaux ou la connaissance utilisés dans la production d'un certain type de produit ne sont pas de la plus haute qualité connue, très souvent l'intégrité du produit est compromise par nature, menant à la création éventuelle de déchets supplémentaires lorsque ce produit tombera en panne ou deviendra obsolète. Compte tenu de notre système actuel de profit, la majorité de ce qui est produit est construite avec une faiblesse intégrée, du à la nécessité de compétition pour les parts de marché. En d'autres termes, si deux compagnies sont en compétition pour créer un objet, les deux auront besoin d'être stratégiques dans les matériaux et les modèles à utiliser, très souvent en compromettant la qualité pour le rendre abordable. Le résultat est un produit qui arrive à bout beaucoup plus vite qu'un produit ayant reçu un soin particulier et des matériaux de haute qualité.
Cela ne se produit pas dans notre système pour deux raisons :
1) Si une compagnie utilisait le meilleur modèle connu et les meilleurs matériaux, ils auraient vraisemblablement un coût de production supérieur et perdraient un avantage concurrentiel.
2) Si les produits étaient destinés à durer, les gens n'auraient pas besoin de les remplacer, les mettre à jour et de les corriger, et une grande quantité de revenus et d'emplois seraient perdus par l'industrie dans son ensemble, ralentissant de ce fait l'économie.
Ceci est évidemment non durable par définition, car l'inefficacité inhérente du système économique crée finalement des multiplicités inutiles, des déchets et de la pollution.
Et cela nous mène à des idéologies non viables.
Une idéologie non durable est celle qui mène inévitablement une personne ou un groupe à des pratiques non viables. Par exemple, la raison pour laquelle une production utilise des matériaux pauvres pour créer des produits non durables, tout en créant une quantité disproportionnée de gaspillage, est vraiment le résultat d'une plus grande force, connu sous le nom de système monétaire ou système de profit. Dans un système de profit, il n'y a pas de récompense à la durabilité, car le système est construit sur la compétition et la régénération. Dans de telles circonstances, la durabilité passe toujours après le profit, car la survie d'une compagnie est basée sur le profit, et le profit est basé en partie sur la réduction des coûts et l'expansion des revenus. Par conséquent, les pratiques non durables qui existent dans toutes les industries sont le résultat d'un défaut sous-jacent dans la structure économique idéologique elle-même.
En théorie, la plupart seraient d'accord qu'avoir une abondance de ressources, ainsi que des produits réalisés avec les meilleurs matériaux pour une durabilité et une efficacité maximum, est une bonne chose. Cependant, ces notions ne sont pas récompensées dans notre système monétaire mondial actuel. Ce qui est récompensé c'est la raréfaction. La raréfaction et l'obsolescence planifiée sont récompensées sur le court terme, car cela crée un renversement du profit, tout en créant davantage d'emplois. Malheureusement, cette récompense sur le court terme est au prix d'une destruction sur le long terme.
Le système d'entreprise libre, ainsi que tous les autres sous-groupes, tels que le communisme, le socialisme et le fascisme, est une idéologie non durable, car il a construit en lui-même une propension à l'abus environnemental et social. Plus clairement, un monde en compétition avec lui-même pour le travail, les ressources et la survie est un système non viable, car il manque une conscience externe.
Donc, qu'est-ce qu'une idéologie durable ?
Bien que cette question apporte toujours de nouvelles réponses alors que l'évolution humaine continue, de nos jours nous avons un concept appelé la Méthode Scientifique. Très simplement, la Méthode Scientifique est un processus d'enquête qui, par le biais des méthodes les plus modernes d'apprentissage, de mesure, d'essai et d'expérimentation, travaille à démontrer la validité d'une compréhension particulière ou d'une résolution possible à un problème en particulier.
Prenons l'exemple d'un problème avec une voiture. Si votre voiture ne démarre pas, vous commencerez un train de pensées, basé sur la logique, pour trouver la source du problème. La logique guiderait votre concentration, en commençant probablement avec la quantité d'essence dans la voiture, puis le mécanisme d'allumage, etc. Il s'agit de la Méthode Scientifique appliquée à la résolution de problèmes. Une méthode non scientifique pour un tel problème tomberait dans la catégorie de l'irrationnel. Par exemple si votre voiture ne démarre pas, il serait irrationnel de commencer à examiner les pneus, car les pneus n'auront vraisemblablement rien à voir avec les mécanismes associés au problème.
Malheureusement, notre approche du fonctionnement social est sans grande logique ou méthodologie, mais plutôt submergé par la tradition, la superstition et des méthodes obsolètes de conduite. Une approche scientifique de la société, utilisant la logique et la raison pour évaluer et réagir aux problèmes sociaux, aurait une attraction naturelle vers la durabilité, car rien ne peut être isolé ou détaché dans une telle approche. En d'autres termes, nous devons arrêter de regarder le monde à travers les oeillères du système et les idéologies qui ont été créées dans le passé, et commencer à regarder le monde de la manière la plus large et impartiale que nous pouvons. Le seul moyen qui soutient cette approche, est la Science, et les dons de la science ont prouvés sa validité sans question. Par conséquent, il est temps que nous utilisions les méthodes de la science dans notre approche de la société elle-même.
Un rapide coup d'oeil sur les modes d'exploitation utilisés dans le monde aujourd'hui reflète une grave négligence de la raison, de la logique et de l'application scientifique. Nos structures économiques sont basées sur des moyens d'échange et de valeurs qui ont peu de relations avec les véritables ressources et la réalité. La religion continue à prêcher des points de vue mondiaux qui ont depuis longtemps été dépassés par la pensée scientifique progressive. Notre système de travail est configuré de sorte que les gens doivent être employées afin de gagner de l'argent pour survivre, bien que la contribution de ces professions à la société soit hautement suspecte, révélant que les emplois existent souvent pour simplement occuper les gens à faire quelque chose pour vivre et soutenir la structure économique. C'est un gaspillage de la vie humaine...
Il y a beaucoup de facettes à la compréhension que nos institutions sociales actuelles ne sont pas durables. Pour résumer la question, notre vie sur Terre doit avoir une prémisse fondamentale à laquelle nos opérations seront reliées. Cette prémisse doit être aussi empirique que possible, et ne doit pas être basée sur l'opinion ou la projection. D'un point de vue scientifique, nous voyons que les ressources et l'ingéniosité de l'homme sont les sujets les plus précieux à portée de main. L'intelligence humaine et la sensibilisation, couplés avec la gestion et l'utilisation réfléchie des ressources de la Terre sont véritablement les deux sujets centraux. Tout le reste est construit dessus. Par conséquent, nous devons commencer une approche qui maximise l'éducation, la technologie et la gestion des ressources

La psychologie

La psychologie est communément définie comme étant La science qui étudie les comportements et les processus mentaux.
A notre époque et dans ce domaine, il existe deux tendances prédominantes: les Généticiens et les Behavioristes... La vieille notion de comportement inné contre celle du comportement acquis.
Ainsi, les Généticiens tendent à penser que le comportement humain est le fruit de l'hérédité conjugué à l'instinct. Régulièrement dans les journaux, on peut lire des articles à propos d'un rapport scientifique qui proclame avoir isolé le gène qui prédispose un individu à être hyperactif ou bien enclin au tabagisme. Ceci soutient le point de vue selon lequel nous sommes programmés ou prédestinés d'une certaine façon, et que même les plus subtiles nuances comportementales telle qu'une inclination à une addiction sont d'une manière ou d'une autre dictées soit par notre code génétique, soit par notre instinct.
D’un autre côté, les Béhavioristes voient l'être humain comme le fruit d'un conditionnement résultant de l'exposition à un environnement donné. Ainsi, les actions menées par un quelconque individu ont pour racine profonde son vécu et comme élément déclencheur un flux de pensée amené par une compréhension apprise de son environnement. Le mécanisme action/conviction provient donc de son apprentissage de la vie et pas de l'hérédité ou de l'instinct.
Laquelle de ces visions est la plus perspicace ? A l'évidence, chacune d'entre elles est correcte dans certaines proportions. L'impulsion ressentie pour la reproduction et la survie est inscrite dans notre code génétique car elle est fondamentalement associée à la survie de notre espèce. Mais il reste que les moyens par lesquels cette survie est garantie sont entièrement basés sur le conditionnement social d'un individu donné. Si cette personne grandit frappée par la pauvreté dans un environnement qui ne lui donne qu'un accès restreint à l'emploi, alors elle aura probablement une propension à s'engager dans des activités illégales afin d'assurer sa survie... En tout cas beaucoup plus qu'un individu issu de la classe moyenne dont les besoins fondamentaux sont satisfaits.
A l'opposé, un riche individu qui a grandit dans une famille élitiste et qui est de par là-même conditionné à croire que la classe sociale dont il est issu représente le symbole absolu de la réussite, pourrait souvent exploiter ses employés voire entreprendre des activités illégales afin de se conformer à l'arrogance identitaire et sociale qu'ils croient être juste.
En définitive, c'est réellement le conditionnement environnemental qui nous affecte dans 99% de nos actes et toutes les études comportementales sérieuses l'ont prouvé à de nombreuses reprises. L'on devient alcoolique non pas parce que l'on a une prédisposition génétique pour ça mais bien parce qu'on tombe sous l'influence de l'alcool en abusant jour après jour sans jamais s'arrêter. Si l'on maltraite un enfant, lorsqu'il grandira il est probable qu'il maltraitera à son tour plus petit que lui. Lorsque les médias font un foin de tous les diables autour d'une certaine idée telle que le terrorisme, ils conditionnent le public à croire que la menace est réelle et qu'elle va bientôt les frapper, au mépris de toute vraisemblance. Le fait est que nous sommes des créatures vulnérables et en perpétuelle évolution et que nous sommes sujettes aux influences, aux conditionnements et aux changements jusqu'à une certaine limite.
Et cette limite est déterminée par les identifications idéologiques et sociales desquelles beaucoup ont été conditionné à penser qu'elles étaient immuables. Cet état de conscience figé est contre-nature, car il n'y a rien qui puisse nous laisser croire que ce que nous pensons aujourd'hui ne sera pas obsolète demain puisque l'une des quelques structures récurrentes que nous avons pu identifier à coup sûr (jusqu'à maintenant en tout cas), c'est que TOUT dans la Nature est en constante évolution. L'identification idéologique avec son cortège de conditionnements dévolus à la préservation de l'intégrité de quelques-uns est une sérieuse avarie dans la perception du monde qui nous entoure car on la considère, à juste titre, comme une faiblesse lorsque l'on prouve qu'une personne donnée s'est trompée. Il s'agit là, bien entendu, d'une absurdité, parce que se tromper est la façon dont la plupart d'entre nous apprennent et ne devrait donc ne susciter aucune crainte dans nos cœurs.
Fritz Pearls a dit: L'espèce humaine est l'unique espèce qui a la possibilité d'entraver sa propre évolution.... C'est un enseignement crucial puisque, notre système de croyances, duquel nous pensons qu'il faut absolument le conserver afin de préserver nos identités, se dresse souvent comme un obstacle sur la voie du renouveau, de la compréhension et du développement personnel.
Les puissantes institutions qui perpétuent cette paralysie de la conscience sont la religion Théiste et le Système Monétaire. La religion Théiste promulgue une vision figée du monde au moyen d'une compréhension parcellaire basée sur la foi qui rejette la logique et toute information nouvelle. Le système monétaire (dans tous les pays) est basé sur la compétition pour le Travail et donc du Travail pour l'argent. Schématiquement ce fil compétitif ne peut être soutenu que par l'autoperpétuation, et l'autoperpétuation mène naturellement à une institution statique qui préfère ne rien changer à l'ordre des choses, car cela menacerait la survie de ses affaires, du gouvernement et du reste de ses intérêts.

Spiritualitatea

Spiritualitatea are un sens diferit pentru fiecare dintre noi, se pare. O definiţie standard ar putea fi:"Un sentiment al sensului şi al scopului; un sentiment de sine şi al unei relaţii cu 'ceea ce este mai mare decât ea însăşi'".
În prezent, Religia şi Misticismul par să aibe monopolul spiritualităţii. Religia teistică deseori se referă la o 'relaţie cu Dumnezeu' sau creatorul divin, o relaţie spirituală, în timp ce Misticismul deseori oferă o relaţie cu o forţă a puterii 'supernaturale'. Concluzia este că, aproape universal, spiritualitatea are de-a face cu o 'relaţie' la un nivel sau altul. În cele mai multe perspective, ea este asociată cu 'locul' sau 'scopul' unei persoane în viaţă... indiferent care ar putea fi.
Pe cât de subiective pot fi acestea, începem să recunoaştem schimbările acestor noţiuni, pentru progresul social ce tinde să taie o cale pentru înţelegeri ce rezistă testului de timp, durată. În lumea modernă, noi avem abilitatea să ne uităm departe în trecutul nostru şi să examinăm ce considerau ascensorii noştri 'real', şi apoi să comparăm aceste idei cu ceea ce înţelegem astăzi. Multe 'practici spirituale' ce s-au extins în trecut, nu mai există din cauza înţelegerilor ce au venit în legătură cu privire la fenomenul natural. Ca un exemplu de bază, religiile de mai demult deseori 'sacrificau' animalele pentru anumite scopuri... acest lucru se întâmplă rar astăzi, în calitatea relevanţei că un astfel de lucru s-a dovedit a fi fără rost în efectul dorit. De asemenea, oamenii foarte rar mai efectuează 'dansuri de ploaie' cu scopul de a inluenţa vremea. Astăzi noi am înţeles cum a fost creată structura vremii, şi că practicile rituale nu au nici un efect asupra sa.
Similar, ideea de 'rugaciune' către un Dumnezeu pentru o anumită cerere, statistic s-a dovedit că are un efect redus asupra unui rezultat, să nu mai vorbim de o dovadă care să susţină o persoană Creatoare , care nu există în nici o cale ştiinţifică... deseori este derivată dintr-o speculaţie şi tradiţie literară istorică.
Stabilirea Religiei, din multe puncte de vedere, pare a fi înrădăcinată într-o înţelegere greşită a proceselor vieţii. În instanţă, ea reprezintă o imagine a lumii care deseori pune oamenii într-un alt nivel decât alte elemente ale naturii. Acest 'egoism spiritual' a dus la conflicte dramatice între generaţii, nu doar între fiinţele umane, dar inadvertent între noi şi mediul în sine.
Cu toate acestea, în timp, Ştiinţa a arătat cum fiinţele umane sunt supuse aceloraşi forţe ale naturii şi orice altceva. Noi am învăţat că împărţim aceeaşi structura atomică ca şi copacii, păsările, şi orice altă formă de viaţă. Noi am învăţat că nu putem trăi fără elementele naturii... avem nevoie de aer proaspăt pentru a respira, de mâncare pentru a mânca, de energia solară etc. Când înţelegem această relaţie Simbiotică a vieţii, începem să vedem în măsura în care 'relaţiile' sunt legate, că relaţia noastră cu planeta este cea mai importantă şi profundă. Mediul prin care acest lucru este exprimat, este Ştiinţa, pentru că Metoda Ştiinţifică ne-a permis introspecţia în aceste procese naturale, deci putem înţelegem mai bine cum noi ne-am 'potrivit' cu acest sistem de viaţă, ca un tot unitar.
Acest lucru poate fi numit trezirea 'spirituală'.
Această realizare, care a venit de la ştiinţă, este că oamenii nu sunt diferenţi de nici o altă formă a naturii, în timp ce integritatea noastră este doar la fel de bună ca integritatea mediului nostru, din care noi suntem o parte. Această înţelegere prezintă o înfăţişare diferită a lumii 'spirituale', pentru că forţează ideea interdependenţei şi conexiunii, ca bază.
Interconectarea întregii vieţi este de necontestat în sensul cel mai de bază, şi este această 'relaţie' perpetuală a inteconectivităţii totale care nu este realizată total de către societate, în ansamblu. Astfel, modele noastre ale conduitei şi percepţiei sunt în mare măsură în afara naturii însăşi, şi prin urmare, distrugătoare.
Natura însăşi este profesorul nostru, şi instituţiile noastre sociale şi filozofice ar trebui să fie derivate din această înţelegere 'spirituală' fundaţională şi invariabilă.
Cu cât se extinde mai repede această trezire spirituală, cu atât va deveni societatea mai sănătoasă, paşnică, şi productivă.

Sociologia

Sociologia este deseori definită ca "Studiul societăţii; interacţiunea socială umană".
Acest domeniu consideră structurile sociale, şi Cognitive şi Materiale. Un exemplu de Structură Socială Cognitivă este instituţia stabilită a religiei şi cum funcţionarea sa afectează conştiinţa colectivă. De exemplu, Profilul Creştinilor are o înclinaţie în care viaţa umană este un element separat al naturii şi că omorârea unui făt nenăscut este o greşeală. Concomitent, competenţa bazată pe sistemul monetar are propunători ce pun departe de idei ca şi cum competiţia este cel mai productiv stat social în care oamenii se pot angaja.
Structurile Sociale Materiale, pe de altă parte, sunt foarte evidente şi ele există în forma corporaţiilor şi guvernelor, fiecare având o puternică influenţă în societate. Bineînţeles, toate Structurile Materiale Sociale, re revarsă peste tot în lumea Cognitivă, pentru că ele au întotdeauna o ideologie în spatele lor.
Acum o problemă comună sociologică are de-a face cu Natura Umană şi cu efectele sale într-un sens colectiv. În instanţă, cei mai mulţi oameni au fost invăţaţi că fiinţele umane sunt în mod normal competitive unele cu altele, la fel ca şi cu stratificarea socială şi ierarhia care sunt de asemenea tendinţe naturale umane.
Aceasta este o aberaţie.
Dacă te uiţi , să zicem, la nişte lei, vei vedea ierarhie socială şi competiţie violentă pentru mâncare în cele mai multe cazuri. Această comparaţie este ceea ce îi determină pe oameni să creadă că este un eveniment natural în societatea umană, de asemena ( războiul, lăcomia, egoismuul). Ceea ce este depăşit cu toate acestea, sunt Condiţiile prezente ale Mediului în fiecare caz. Leii există într-o societate a Lipsurilor. Ei nu au abilitatea să creeze capcane pentru mâncare, şi mâncarea nu este disponibilă la cerere. Ei trebuie să vâneze şi să se lupte între ei. Acest lucru crează competenţa naturală, în scopul de a supravieţui, LEII trebuie să fie agresivi cu ceilalţi. În schimb, ierarhia este creată pentru cei mai puternici dintre aceşti lei care câştigă cel mai mult, şi în schimb îşi exercită dominaţia prin stratificare.
De asemenea, în Societatea Noastră curentă, acelaşi lucru se şi întamplă. Oamenii au început să trăiască în aceaşi parte a lipsurilor de la începutul existenţei. Cu toate aceastea, în timp, noi am devenit mult mai mult civilizaţi datorită abilităţii noastre de a Crea. Spre deosebire de Lei, oamenii sunt capabili să creeze instrumente şi să pună în mişcare procesele care eliberează fiinţa umană de o anumită problemă, reducând Lipsurile. Având în vedere această imagine vedem că într-un nivel fundamental în care dacă deficitul poate fi eradicat, atunci comportamentul uman ar fi supus unei schimbări dramatice, îndepărtându-se de competiţie, stratificare, şi dominanţă.
De asemenea, ideologiile demodate, care nu se vor ridica în timpul ce a rămas, la fel ca religia teistică, compun acest mit în care omul/societatea sunt construite într-un anumit mod. De exemplu, ideologia Catolică afirmă că oamenii sunt nascuţi cu păcatul.
Acest lucru este demodat, absurd şi bazat pe o înţelegere primitivă a comportamentului uman.
Nu există abolut nici o diferenţă între un copil de-al lui Gandhi sau un copil de-al lui Hitler, datorită mediului care creaza persoana şi, prin urmare, societatea ( şi vice versa).
Prin urmare, schimbările adevărat sociologice vor veni prin îndepărtarea condiţiilor ce cauzează comportamentul aberant care poluează societăţile noastre. Închisoarea , Poliţia şi Legile sunt doar de mantuială şi, de fapt, tind să facă lucrurile mai rele în timp.
În cele din urmă, se merge pe un redesign al culturii noastre pentru a schimba comportamentul uman pentru mai bine.

Tehnologia

Când luăm în considerare structurile noastre sociale şi ideologiile în societate, de foarte multe ori vedem guvernele, politicienii şi corporaţile ca directoare de organizare şi ca instituţii catalistice responsabile pentru calitatea vieţilor noastre. Acesta este, cu siguranţa, adevărul... dar numai într-o anumită măsură. Pe măsură ce timpul a trecut, fiinţele umane au devenit tot mai conştiente de natură, procesele sale, şi astfel au reuşit să tragă concluzia cu privire la modul de a limita natura în toată gloria ei creativă.
Rezultatul a fost Tehnologia, cea care ne separă pe noi oamenii de alte specii în măsura în care există funcţionalitatea. Noi avem abilitatea de a crea în foarte multe moduri. Dacă nu vrem să curăţăm canalul, putem concepe o maşină ca să îl cureţe în locul nostru.
La începutul Erei Industriale, marea majoritate a oamenilor au lucrat în fabrici. Astăzi, automatizarea cuprinde 90% din aproape toate fabricile. Aceasta a înlocuit oamenii şi a creat o industrie "a serviciilor" largă şi artificială cu scopul de a păstra oamenii în slujba pentru bani.
Acest model este foarte revelator. Implicarea este că automatizarea maşinii este în mod constant provocatoare pentru rolul general al muncii omului. Asta nu înseamnă că oamenii nu vor avea "nimic de făcut" pe măsură ce timpul trece. Complet contrariului... această implicaţie denotă eliberarea umanităţii de la muncă în care oamenii nu au grija de a se angaja, deci ei vor avea timp pentru a urmări ceea ce aleg. Pe de altă parte, este important să subliniem faptul că societatea de azi asumă o poziţie negativă faţa de umanitate, păstrând credinţa că dacă fiinţelor umane nu li s-au "cerut" să facă ceva, ei doar vor sta, vor lenevi şi nu vor face nimic. Aceasta este o propaganda absurdă.
Noţiunea de "timp liber" este o invenţie monetară, creată din cauza greului, baza fascistă a muncii în instituţia însăşi. Lenevia este, de fapt, o respingere a sistemului. Este o calitate care există doar ca urmare a opresiunii şi serviciului cerut.
Într-o societate adevărată nu ar putea exista nici un lucru ca "separarea muncii şi a timpului liber", pentru că oamenii ar trebui sa fie lăsaţi să urmărească ceea ce cred ei că este relevant. Pe o altă cale, se ia în considerare curiozitatea şi interesul unui copil. El sau ea nu va şti niciodată ce sunt banii... Vor avea nevoie să fie motivaţi de către bani ca să iasă şi să explore/creeze? Nu. Ei au un interes personal şi ei îl urmăresc fără recompensă. De fapt, cei mai mari contribuitori la societatea noastră, cum ar fi Einstein, Newton sau Galileo, au urmat ceea ce au făcut fără orice interes pentru bani. Ei au făcut acest lucru pentru că ei au vrut. Actul facerii şi contribuţiei a fost răsplata lor.
Punctul de aici se referă la faptul că banii nu reprezintă un stimulent adevărat pentru nimic şi ,ca atare pentru a gândi faptul că oamenii sunt în mod inerent leneşi şi corupţi. Lenevia şi corupţia sunt produse ale condiţiilor create de ăatre sistemul nostru social.
Acum, întorcându-ne la tehnologie, găsim faptul că acea calitate a vieţii, în ceea ce priveşte funcţionalitatea, a crescut foarte mult datorită beneficiilor instrumentelor tehnlogice pe care noi le-am creat. De la o maşina de tuns iarba la un ritm de decizie, tehnologia salvează vieţi şi micşorează timpul pe care noi trebuie să îl petrecem în activităţi dificile sau periculoase. De fapt, daca unul dintre paşi se decrementeaza destul de mult, este clar că mediul Tehnologic este cea mai importantă instituţie pe care o avem şi calea tehnologiei sociale ajutătoare (nu armele) ar trebui să fie cea mai mare prioritate a culturii.
În acelaşi timp, mediul tehnologic este adus de către un tren particular al gândirii, sau al procesului...acesta poate fi numit "Metoda Ştiinţifică". Carl Sagan a citat odată spunând ceva despre efectul " Societăţii ce acceptă cadourile ştiinţei, dar respinge metodele sale"
Acest lucru este foarte adevărat în era modernă, căci ceea ce publicul nu înţelege este că ştiinţa nu este doar un instrument... este o funcţionalitate aproape universală ce poate fi aplicată societăţii în multe moduri.
Este evident că tehnologiă îmbunătăţeşte vieţile noastre şi serveşte la cea mai mare eliberare a vieţii umane în domeniul material... deci de ce nu sunt aplicate metodele sale societăţii din mediul său?
Evident metoda ştiinţifică este folosită în mod constant pentru sisteme izolate dar ea nu a fost niciodată luată în considerare în cele mai multe moduri. Acest lucru este cauzat în mare masură de către superstiţiile vremurilor vechi care resping logica ştiinţei în favoarea uneia dogmatice, demodate şi foarte romanticizate asupra lumii.
Daca am fi avut opţiunea de a construi o societate de la zero, ce am fi făcut pentru a fi cea mai eficientă, durabilă şi umană? Aceasta este perspectiva noastră. Evident noi nu putem construi o societate de la zero, dar punctul este clar. Este timpul să ne oprim să ne gândim la interesul şi limitările banilor, şi să începem să ne gândim la posibilităţile pe care le avem aici pe pământ, în sensul cel mai larg.